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[ANALYSES] La teneur du rêve, par Bondoulfe de Keplan.

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Message par Bondoulfe de Keplan Ven 26 Jan - 0:53

Lorsque les personnes rentreront à la cave depuis Altinova, elles finiront par trouver, posées sur une table, des notes. Après examen, il semblerait qu'il s'agisse là d'un travail laissé par Bondoulfe avant qu'il ne disparaisse mystérieusement pour toute la semaine. L'on peut observer quatre notes distinctes.

Chers amis. Je me dois malheureusement de m'absenter pour causes héroïques. Je serais de retour pour le mariage, et suis désolé de ne pouvoir vous aider cette semaine, mais bien nombreux sont les problèmes menaçant la survie de ce monde, et c'est dure tâche que d'être héros d'Ellion, mais tâche nécessaire. Je vous laisse ci-joint trois analyses complètes fruits de mes recherches et de vos rapports, espérant qu'elles sauront vous éclairer au mieux. Une quatrième analyse est en rédaction, mais je pense que de par son contenu, elle n'est pas encore tout à fait aboutie, et que certains membres de la cave ne sont pas encore prêts à l'entendre. Mara va très bien et joue avec Felinus. Passez une bonne semaine, la petite est en sécurité pour le moment, même si je m'absente !

Bondoulfe de Keplan, Héros choisi d'Ellion.

L'échec et la réussite. Comment gagner ?

C'est une thématique qui revient souvent. Comment peut on gagner face aux conteurs noirs ? Et bien visiblement, nous avons des pistes.
Citons dans un premier temps Vigilo. Vigilo a toujours procédé via la violence et en rejetant tout ce qui relevait du rêve en lui même. La seule utilisation qu'ils faisaient du rêve était via la magie onirique utilisée dans le monde réel. On peut en effet noter, sur les documents ramenés de leur QG “Lamouche, cessez d'aller dans le rêve, c'est le pouvoir de nos ennemis”. Visiblement, Lamouche (et probablement Dan) étaient des précurseurs de ce que plusieurs membres de la cave font actuellement, c'est à dire des voyageurs cherchant à comprendre comment marche le rêve côté onirique. Et Lamouche a bien failli réussir, bien que sa logique ait été biaisée. Il semblerait que Dan fut à l'époque ce qu'Ikhlas est aujourd'hui, là où Lamouche était un partisan de Kashala. Le point commun, c'est que lorsque l'on parle de Lamouche à Kashala, ou de Dan à l'akhoul, les deux manifestent un profond dégoût et une certaine hostilité pour les deux hommes. Je pense que cela vient de leur brutalité, et du fait que tous deux se sont dressés contre le monde onirique. Lors de son entretien avec l'Akhoul Ikhlas a pu rapporter que l'Akhoul voyait en Dan une autre saveur. Elle a ajouté “Dan, Vigilo... j'ai toujours été confrontée à eux comme une resucée de mes échecs. Je les ai vu à leur tour échouer. Dan avait une autre saveur...”.
Nous savons que l'Akhoul était à la base Akhala Douce Lame, une membre de la première Vigilo, qui cherchait à tuer les conteurs et détruire ce qu'ils commençaient à bâtir à l'époque (et deviendra plus tard la structure onirique que nous connaissons). Elle a échouée est s'est retrouvée enfermée dans le rêve, comme premier pillier. Cela montre clairement la chose suivante : La violence n'est pas la solution, elle mène à l'échec. La destruction n'est pas la bonne réponse. Dan avait commencé à aimer le monde onirique avant d'être répudié, d'où sa saveur différente. Lamouche pour sa part, bien qu'intéressé par le monde onirique, avait tout de même pour but de le détruire ou stabiliser, d'où sa réputation de brute destructrice auprès des pilliers.
La véritable solution n'est donc pas la destruction de tout. Vouloir tout détruire mène à l'échec. La vraie question est maintenant de savoir : Que devons-nous faire pour réussir ? La clé est sans doute dans la compréhension. Comprendre, c'est savoir quoi faire. Savoir quoi faire, c'est gagner.

Le rêve et sa structure, Objectif des conteurs noirs.

Après de nombreuses études il s'avère que je m'étais fourvoyé, ce qui en soi me réjouit, à propos de la structure du rêve. Le rêve est bel et bien un autre monde, qui d'origine était chaos et instructure, découlant des inconscients des âmes mortelles. Ikhlas en parle très bien dans son rapport, que je vous enjoint à lire. Il recèle de nombreuses informations importantes. Toujours est-il que les conteurs, si l'on se base sur nos documents, on découvert Niris et sa capacité d'agir sur le rêve. En découvrant les possibilités infinies de ce monde, ils ont pu expérimenter le fait que leurs histoires pouvaient vivre dans le rêve, et que la magie onirique pouvait amener les histoires dans le vrai monde, un certain temps. C'est lors de ces avancées et expériences, déchirés par leurs envies et objectifs respectifs, que les conteurs ayant principalement oeuvré sur le rêve (Nocturnal, Kashala et Al'Shédyr) ont cherché par tous les moyens à rendre ce pouvoir plus puissant. Ils savaient que ce pouvoir leur amènerait des ennemis nombreux, mais ils pensaient que le jeu en valait la chandelle.
C'est à cette époque que Akhala et la première Vigilo sont entré en confrontation avec la Kabbale. Sans qu'on sache comment, tout Vigilo a disparu, sauf Akhala qui fut faite prisonnière. Par la suite, elle fut envoyée dans le rêve (Akhoul l'explique dans le rapport d'Ikhlas) où elle commença à prendre le pouvoir. Pour empêcher que leur projet tombe à l'eau et par devoir, Nocturnal et Kashala ont eux aussi rejoins le rêve, devenant eux aussi des pilliers et posant la structure, avec Akhoul, du rêve tel qu'on le connait aujourd'hui.
Nocturnal l'a dit lui même, 3 pilliers (êtres maudits emprisonnés dans le rêve, pour leurs convictions) pour 3 conteurs (bâ pourrissant dans les geoles de corruption onirique). Nous avons que les conteurs sont Al'Shédyr, Ya Tossil 'la muette' et Radasthaz aux milles visages. Nous avons que les conteurs ont un Kâ dans le monde réel, et un Bâ scellé dans la corruption au fin fond des sous sols du palais d'or. Al'Shédyr a forcé Al'Khésyr à l'aider, le séparant en deux entités que sont Khafar et Om'Roktul, les deux lui servant d'outils à leur façon pour maintenir le rêve. Khafar possède donc fort potentiellement la force d'un conteur, ou presque, et cela s'est vu témoigné par la futaie des songes, entre autre.
Le rêve possède une structure propre. Comme le disent les rituels, la porte d'accès au monde onirique est Niris Kâ, Coleoptys Bâ. Le rêve se fait par la fractale, l'oeil qui permet le passage depuis le monde réel vers le monde onirique, et qui contient les palais mentaux. Je reviendrais sur ceux-ci ensuite.
Le rêve est sinon composé de plusieurs niveaux : La bibiliothèque des contes, Le palais, Les sous-sols. Et une myriade de contes, innombrables.
Le rêve doit gagner en puissance et en structure, et pour cela doit être nourrit. Je pensais à tord que nourrir le rêve passait par l'absorption d'âmes, mais je me fourvoyais, fort heureusement, car le domaine des âmes relève bel et bien de dieu. Non, le rêve se nourrit tout simplement... d'histoires. Et plus particulièrement de souvenirs. Une histoire se doit d'avoir une fin, et la fin d'une histoire d'un humain se conclut, évidemment, par sa mort, car sinon le conte n'est pas fini. Khafar écrit des contes, les humains vivent les contes (nous le voyons, le précepteur apparaît dans de nombreux ouvrages anciens, notamment celui traitant de voyageurs dans le désert nommés Sona et Aqaraï et coupables d'un crime d'amour). Et lorsque les humains meurent, le conte est clôt et les souvenirs scellés dans celui-ci, tandis qu'il arrive à Noktull et devient partie intégrante du rêve.
Un conte raconte une histoire qui se reproduit à l'infini. Prenons l'exemple de M Toaddlepot. Il n'avait pas l'air surpris d'être mort ou vivant, disant que cela ne cessait d'arriver dans la futaie des songes, tout simplement parce qu'il revit en boucle son histoire, comme tous les autres personnages de contes, qui sont des Bâ, des souvenirs matérialisés de la conscience d'une personne.
Pourquoi nourrir le rêve ainsi ? Pourquoi cette structure ? Pour augmenter sa puissance. Le temps s'écoulant à un taux complètement anormal dans le monde onirique, les pilliers oublient très vite de nombreuses choses, et le rêve se répète à l'infini. Om'Roktul veut mettre fin au rêve, le détruire, car il sait que le monde onirique n'est qu'un règne sur des morts. Il n'y a pas de vie dans le monde onirique, juste les souvenirs et images des morts, histoires inlassables. Om'Roktul corrompt les contes et le monde onirique pour détruire sa stabilité. Il est enchaîné, mais se libère à chaque fois de par sa haine. Le rêve reprend alors peu à peu ses droits, et devenant de plus en plus puissant avec le temps, finit par atteindre un point de rupture où il commence à affecter le monde réel, à peu près tous les cinquante ans. Les conteurs exercent alors leur odieux rituel du Syndol, dont j'ignore le déroulement et l'utilité profonde, afin de stabiliser de nouveau le rêve. Comme le disait M Toaddlepot, le Syndol est le rituel de commencement et du sommeil d'origine. Il maintient le rêve endormi et empêche son réveil, ou du moins le réveil de Niris, qui sert de connexion avec le monde réel et le monde onirique. A chaque rituel, les conteurs s'assurent que le rêve reste tel qu'il est, que Roktu retrouve sa geôle, et que Niris reste en sommeil. Le rêve peut ainsi continuer à gagner en puissance et en pouvoir, et les conteurs aussi. Peut être veulent ils même faire de Niris un dieu ? On ne le sait pas. Toujours est-il qu'à chaue rituel, le rêve affecte un peu plus le monde avant d'être stabilisé, comme le montre les rapports de Vigilo, bien plus virulents actuellement que dans le passé.

Kâ et Bâ, les palais mentaux et la fractale.

Je vais ici reprendre un extrait du texte d'Ikhlas :
“C'est à cet endroit, au cœur de rêve, au centre de la fractale, que se trouve les accès aux palais mentaux des voyageurs du rêve, les nôtres et ceux des conteurs noirs.
Selon Mara, nous passons par la fractale à chaque voyage dans le rêve, sans cependant nous y arrêter. Tout en assurant que c'est bien à cet endroit que nous serions en mesure d'obtenir plus de force pour combattre à l'intérieur du rêve, la fillette révèle néanmoins qu'à chacun de nos passages par la fractale, nous laissons un peu de nous-même à l'entrée comme, je cite, « si nous étions trop gros pour rentrer dans une bouteille ». Selon l'enfant, en se faufilant du bon côté de la porte, nous serions en mesure de récupérer cette partie de nous-même.
Ainsi il paraît possible de s'introduire dans le rêve par la fractale, en voyageant au cœur de ce multivers, en exploitant ce que l'Akhoul nomme « la déchirure » et Mara « la faille ». C'est à cette frontière que les palais mentaux sont les plus vulnérables. Pour cette visite, j'ai d'ailleurs pris pieds dans le palais mental de Mara, presque entièrement semblable à la Cave et dont le cœur si situe dans la Salle d'Appel, avec certains détails en plus rappelant l'intérieur d'une psyché.”

Reprenons, le monde onirique est un monde qui existait déjà bien avant que les conteurs ne le découvrent. Un autre monde, suivant ses propres règles chaotiques. Il a été forgé tel que nous le connaissons par les conteurs noirs et les pilliers. Le Kâ est notre être, la personne que nous comme dans le monde réel. Le Bâ est la projection de nos souvenirs et personnalités au travers de la fractale dans le monde onirique. Il est notre “être” dans le monde onirique. La fractale sert de point de passage aux voyageurs, et contient les palais mentaux. Voici ceux possédant un palais mentaux : Les voyageurs, Les conteurs, et Les pilliers. Un palais mental est en réalité un point de jonction via la fractale, qui constitue notre être et sert de lien primordial entre notre Kâ et notre Bâ. Notre Bâ n'est qu'une partie altérée de notre vrai être, comme le montre nos apparences divergentes de la réalité mais évocatrices de ce que nous sommes. Tous les palais mentaux sont au centre du rêve, dans la fractale, Niris, l'origine même de la structure, celui qui a tout rendu possible.

Le fait de Transcender consiste finalement à affirmer son Bâ en sacrifiant de ses souvenirs et de son être. Ou à récupérer ce qui est “perdu” lors du passage dans la fractale. Peut être que chaque passage enlève une partie de nous, ce qui explique peut être la raison pour laquelle notre temps est limité. Car une fois que plus rien ne passe... il n'est plus possible de rejoindre le Bâ, qui restera la coque vide qu'elle est. Transcender, c'est habiter réellement le rêve. En réalité, seul un vivant peut transcender, mais j'y reviendrais ensuite. Transcender c'est affirmer son être dans le rêve et récupérer cette part de nous que nous laissons à l'entrée, je pense. Mais cela signifie aussi un retour, la loi du Talion. On ne peut se livrer à un autre monde sans que cela ne présente des séquelles.

Le monde onirique fait vivre les histoires, mais en gagant en puissance, il créé des bulles dans le monde réel, faisant vivre ces histoires aux personnes du monde réel ayant le malheur de tomber dedans. Car là où le monde onirique est boucle, un mortel mourant dans une bulle y perd réellement la vie. Une histoire qui vient dans le monde onirique sous forme de bulle se plie en partie à notre réalité, d'où ces conséquences désastreuses (se reporter à mon autre note sur la structure du rêve).

Mais une chose intéressante dans tout cela, c'est ceci : La fractale est le point de passage, Niris, l'oeil de Coleoptys. Les êtres oniriques sont des Bâ, liés au rêve et sans Kâ. Mais les palais mentaux, existant dans la fractale, sont réservés aux voyageurs, aux conteurs et aux pilliers. Le point commun, c'est que ce sont des êtres venant du monde réel, et possédant un Bâ... et un Kâ. Oui, à l'instar de Khafar et Roktu, je pense que les pilliers possèdent encore un Kâ quelque part, d'où ces palais mentaux. Palais mentaux qui leur ont permis de transcender, comme nous pourrions techniquement le faire, car la transcendance est réservée aux voyageurs, aux êtres existant dans le monde réel et se projetant dans le monde onirique. Les non-natifs. Voilà une révélation de taille.

Je vais pour cela aussi citer un fait que Sadusga a vécu dans le rêve :”Om'Noktull enlève alors lentement son casque, je mémorise chaque petite attache, comme des verins mécaniques qui se déclenchent, des pistons faits pour enfermer quelque chose, la tenir à l'écart ... Soudain ... La vision devient ... Terrifiante. Il n'y a pas de visage, seulement le vide, aucun être, juste une charpente de l'univers ... Un souvenir ... Il n'existe aucune âme ici, seulement des contes, des histoires ... Plus vrai que nature ... Vous êtes entourés par des morts ...”

Cela confirmera et illustera mes propos tant sur la structure que sur les piliers. La mort scelle les souvenirs, car un mort ne se réveille jamais, le conte faisant pour sa part vivre son histoire éternellement. Les conteurs ne veulent pas encore voir le rêve se déverser de lui même dans le monde, alors ils le stabilisent. Jusqu'au jour où ils pourront l'utiliser pour changer le monde à leur guise de façon définitive, et faire vivre à jamais et pour de vrai leurs histoires et désirs. Mais cela, cela a nécessité d'énormes sacrifices aux conteurs et aux piliers, d'où leur état monstrueux actuel. Ces gens sont brisés. Dans la corruption ils sont enchaînés, dans un cycle infernal liés. Ils ne sont même plus maîtres d'eux mêmes, la plupart sont bipolaires ou fous, amnésiques, séparés en deux, comme le sont leur Kâ et leur Bâ. Quel est le vrai prix de la transcendance ? Quel est le vrai prix de ce pouvoir ? Qu'en coûte-t-il de jouer avec deux mondes ?


Dernière édition par Bondoulfe de Keplan le Ven 26 Jan - 13:48, édité 1 fois
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Message par Bondoulfe de Keplan Ven 26 Jan - 13:09

En farfouillant l'on pourra trouver deux autre papiers, probablement des annexes mais guère la quatrième analyse manquante.


La nature de la corruption : hypothèses.

Actuellement, ce qui est appelé corruption est généré par Om'Roktu, le 'Bâ' de Khafar. C'est une substance noire et ténébreuse, mouvante comme si quelque chose y pullulait. La corruption parasite le monde onirique et s'y étend, ayant même obstrué les fenêtres de la bibliothèque. Chaque conte envahi par la corruption voit son livre dans la grande bibliothèque suinter et dégouliner d'une substance onirique humide et désagréable, l'état des livres s'altérant dans un mélange de mots indéchiffrables et altérés. Néanmoins, cet état de fait ne semble pour le moment pas inquiéter Om'Noktull, ou il le cache bien.

L'Akhoul est convaincue que Om'Roktu, bien que cherchant sur le long terme à détruire le rêve, veut surtout actuellement faire tomber la structure existante. Elle juge l'état de son monde en "grande détresse". Mais son monde réfère sans doute au monde onirique tel qu'il est forgé actuellement. Nous ne pouvons certifier que Om'Roktu veuille détruire le monde onirique (et cela me semble peu probable, car il s'agit d'un monde à part entière) mais il veut en tout cas détruire l'ordre et le système posé par les piliers.

Quels sont les effets exacts de la corruption sur un conte ? Ses protagonistes, son contenu, sont altérés et déformés. En effet, la structure actuelle posée par les piliers implique une répétition de cycle d'histoires et souvenirs, dans un ensemble ordonné. La corruption détruit cet ordre, les contes deviennent aberrants et imprévisibles, chaotiques. Je suppose qu'ils reviennent en réalité dans l'état de chaos qu'était le rêve avant sa métamorphose par la Kabbale, échappant à la structure 'classique' imposée par la bibliothèque de Om'Noktull. Ou ils se transforment vers un état fruit des émotions et souvenirs de Om'Roktu.

Les Bâ des conteurs noirs sont entreposés sous le château d'or devenu noir, en sécurité dans une gangue de corruption dont ils se nourrissent. Akhoul a précisé que la corruption distillée par Om'Roktu est plus puissante que la magie onirique, mais plus instable. Cela est normal, car le rêve originel possédait le potentiel de faire exister tout et rien, sans contrainte d'ordre. Mais un pouvoir sans règles est évidemment dangereux. Si l'on part non pas sur l'hypothèse du chaos originel mais sur celle d'Om'Roktu, le bilan est le même : La haine est puissante, mais instable et déchaînée.

La nature de cette corruption dont se nourrissent les conteurs, et générée par Om'Roktu, explique le rôle d'outil de celui-ci de bien des manières, en plus de celles déjà connues. Mais utiliser le pouvoir de la corruption mène forcément à de terribles séquelles, et cela explique peut être le comportement chaotique et aberrant des conteurs noirs. Quelle est la vraie nature de la corruption, d'où vient elle vraiment ? A quel point les actions d'Om'Roktu et sa haine, sa corruption pleine de pouvoir, sont-ils liés aux cycles amenant peu à peu le rêve à se manifester dans notre monde, à l'éveil ?

La pipe et la tasse

Nous savons que le rêve possède la capacité de se manifester dans notre monde, par l'intermédiaire des bulles. Il nous faut distinguer nos voyages oniriques, dans notre Bâ, des interventions du monde onirique dans le monde réel, vécues avec notre Kâ.

Plus le rêve se rapproche de l'éveil, du rituel de Syndol, plus il est actif et plus les bulles se manifestent souvent, et d'autant plus pour les êtres et régions ayant un lien avec celui-ci.

Le fait que la magie onirique puisse affecter notre monde brièvement via des runes est connu, c'est une façon que les conteurs ont trouvé pour utiliser ses "pouvoirs" dans le monde réel afin de faire vivre temporairement des histoires. Mais cela semble différent des bulles.

Trois types d'intervention oniriques sont donc possibles :
- Les bulles (manifestations spontanées du rêve ou d'entités vivant en son sein dans le monde réel, aux limitations inconnues)
- Les contes (via nos Kâ, existence réelle éphémère forcée par la magie onirique)
- Les voyages oniriques (via nos Bâ, monde onirique)

L'on reconnait ici différents aspects que nous avons pu rencontrer, et qui expliquent l'intérêt que portent les conteurs au monde onirique et à ses pouvoirs. Il fut évoqué de nombreuses fois qu'avec le temps, et à l'approche du Syndol, les deux mondes se rapprochent, de plus en plus. Cela doit exister via le connexion mise en place par la Kabbale, et a trait à Niris.

Mais je ne pense pas que le vrai pouvoir soi là. Nous l'avons déjà rencontré : La pipe et la tasse à thé. Lors de notre passage dans la futaie, au sein d'une bulle onirique, nous avons obtenu la tasse et la pipe de M Toaddlepot. Lorsque celui-ci est revenu dans notre monde, le fait qu'il soit mort et vivant ne l'étonnait guère, il disait que c'était normal dans la futaie, et c'est en effet normal car il revit son conte de façon infinie. Mais le vrai détail, c'est qu'il nous a demandé de lui rendre sa pipe et sa tasse. Oui, vous commencez à comprendre, comme je l'ai compris. Les interventions des "voyageurs" au sein des contes dans les bulles oniriques ont de réelles conséquences sur les êtres du monde onirique, M Toaddlepot se souvenant de nous. Et sa tasse et sa pipe ont existé, de façon réelle et infinie, nimbée d'une once d'énergie onirique, dans notre monde. Sans rune ni aucun pouvoir pour les maintenir, et ce jusqu'à ce qu'il les récupère et reparte avec. Oui, vous avez compris. Il est possible de faire exister dans notre monde... de façon réelle... ce qui a été créé dans le monde onirique. Voilà le vrai sens des paroles de la Kabbale : "Faire vivre nos histoires". Voilà la vraie puissance de ce pouvoir. Voilà vers quoi tend sans doute peu à peu l'objectif de la Kabbale. Par Ellion, j'en frémis d'appréhension. Après une pipe et une tasse à thé, que nous réserve ce pouvoir ?
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[ANALYSES] La teneur du rêve, par Bondoulfe de Keplan. Empty Re: [ANALYSES] La teneur du rêve, par Bondoulfe de Keplan.

Message par Bondoulfe de Keplan Sam 17 Fév - 15:28

Bondoulfe sera passé à la cave pour déposer de nouvelles notes, dont la quatrième analyse. Cette quatrième analyse en particulier sera rangée de sorte que Mara ne puisse y avoir facilement accès.


Quatrième Analyse : Mara

Il est un point qui depuis longtemps fait se poser des questions sur le rêve et sa structure : Mara. Que savons nous de Mara ?

Si l'on se réfère à la bulle onirique à laquelle nous avons participé, avec Ikhlas, Sadusga et Tezca, nous avons croisé au sein de cette bulle une fillette, jeune sœur de Al'Khésyr (qui était encore jeune à l'époque), qui s'avérait frappée par la mort noire. Malgré toutes nos tentatives de sauver la petite au sein de cette bulle, elle fut emportée par la mort, et nous apprîmes notamment qu'elle était l'espoir et la lumière d'Al'Khésyr. Son grand frère s'en est énormément voulu pour la mort de sa sœur, qu'il n'a su empêcher. Après cette épisode, Al'Khésyr quitta les environs d'Altinova pour rejoindre le groupe des conteurs noirs, visiblement des connaissances à lui, amis ayant prit contact il y a peu.

Les traces d'Al'Khésyr en tant que conteurs noir sont peu nombreuses, si ce n'est qu'il semble être l'auteur d'un livre très ancien et célèbre à l'époque : "Les Contes d'Or". Nous savons que peu après le premier Syndol, perpétré par Ya La Muette et Al'Shédyr, le monde onirique a été profondément changé par l'arrivée de deux êtres : Niris et Coleoptys. Selon la vision de William, une lumière bleue et pure, accompagnée d'une lumière rouge et terrible.

Arriva peu après dans ce monde Akhoul (Akhala Douce Lame), qui tenta de le modeler à sa volonté et d'utiliser la corruption présente dans les lieux. Furent envoyés très rapidement pour établir un équilibre Om'Noktul (Nocturnal) et Om'Kasha (Kashala), deux conteurs noirs très expérimentés vis à vis du monde onirique, à l'instar d'Al'Shédyr. Néanmoins, la présence de Coléoptys devenait trop prépondérante et dangereuse, menaçant les piliers eux mêmes, et c'est alors qu'intervint le Bâ d'Al'Khésyr. Il lutta contre Coléoptys, pour finalement réussir à le sceller en lui. Mais ce combat fit fusionner les deux entités dans une sorte d’œuf. Lorsque cet œuf finit par éclore, il libéra deux êtres : Om'Roktu et Blanche Mara.

Il est assez facile de déduire que ces deux êtres découlent d'Al Khésyr et Coléoptys. Om'Roktu était toute la haine, le désespoir de Khafar, servant de prison haineuse et destructrice à Coléoptys, qui la rongeait de l'intérieur (comme en témoigne les récents événements), tandis que Mara est l'espoir qui n'a jamais quitté les pensées de Khafar, sa lumière, le souvenir de sa jeune sœur, Mara.

L'apparition de Mara est une des rares choses que Nocturnal n'avait su anticiper, et que personne d'ailleurs n'a su anticiper. Son existence est restée secrète pour une durée incommensurable, jusqu'à ce qu'elle finisse finalement par se manifester dans le monde réel, comme une vraie jeune fille, possédant une nouvelle vie et un vrai passé. Elle possède le pouvoir familial que seule elle et l'actuel Dashrum, son frère, possèdent : La capacité d'emmener avec eux des âmes dans le rêve. Mara et Khafar sont a priori les seuls êtres capables de servir de passeur à d'autres volontairement, et de transporter ces gens avec eux dans le rêve ou au sein du rêve, comme en a témoigné l'exploit de Mara, qui, m'a t-on raconté, est parvenue à vous emmener dans la fractale.

L'étendue des pouvoirs de Mara est inconnue, mais je suis persuadé qu'elle est au moins aussi puissante que son frère, si ce n'est plus. Aussi, si Khafar a su sceller Coleoptys, Mara sera peut être celle qui saura définitivement s'en débarrasser (Note : Al'Shédyr parlait du fait devenir divin en s'affranchissant de Coléoptys via Mara. Les conteurs noirs sont emportés dans le flot du rêve, et Mara devraient leur permettre de se libérer, pour peu qu'ils restent en alerte). Cela est à voir, et l'on ne peut que supposer. Toujours est-il que plusieurs mystères planent, car l'on ne sait comment elle est parvenue à sortir du rêve. D'un être onirique, elle est devenue un être réel, possédant un Bâ et un Kâ. Mara est le fruit de nombreux mystères, et il nous faudra probablement les résoudre. Mais n'oublions pas, qu'avant tout, elle est dorénavant une jeune fille, et qu'il nous fait la traiter comme une personne et non comme une arme. Mais au vu de l'affection que nous lui portons tous, j'ai bon espoir que nous n'oublions jamais ceci.


Le Bâ et son don

Nous avons que le Bâ est le réceptacle qui nous permet de rejoindre le monde onirique, habité par notre âme pendant ce passage, au même titre que le Kâ est le réceptacle qui nous accueille dans le monde réel.

Il avait été évoqué par Meridah (Ô maudite femme!) qu'un Bâ pouvait être absorbé par un autre, notamment par les êtres ayant transcendés. Ou comme moyen de transcender, je ne sais plus trop. Toujours est-il que je peux vous confirmer dorénavant que cela est possible.

En effet, je ne suis pas mort, en témoigne mon passage dans cette cave, et ce malgré ma subite disparition dans le monde onirique. J'ai tout simplement... abandonné mon Bâ. Je n'ai guère d'intérêt pour le monde onirique en lui même, et ne me suis jamais senti réellement lié à lui. Pour moi, c'est un endroit qui n'aurait jamais dû être utilisé et visité par les êtres de notre monde. Lorsque Mara s'est retrouvée face à Coleoptys et a essayé de transporter tout le monde, j'ai senti que sa maîtrise n'était pas encore assez grande pour réussir à temps. M'est alors venu, claire comme le cristal, la pensée que je pouvais sacrifier mon Bâ pour elle, afin de lui conférer une part de mon savoir. Et c'est ce que je fis, avec la plus grande volonté du monde, car Mara est celle que je juge l'héroïne du monde onirique, là où je suis le héros du monde réel. Je me suis réveillé juste après ce choix, en ayant conscience que mon action avait réussi et que plus jamais je ne pourrais retourner dans le rêve ou une bulle onirique. Mes liens avec le monde onirique sont définitivement coupés, aussi ne puis-je dorénavant qu'exercer mon aide à l'endroit que j'ai toujours été destiné à sauver : le monde réel.


Coléoptys

Les récents événements tendent à confirmer les écrits que j'ai pu trouver avec Uther lors de nos recherches par le passé. Dans ces livres, il était évoqué en plusieurs endroits, par des civilisations anciennes, Coléoptys, le dieu monstrueux enfoui, le chantre du désert, enterré sous le sable.

Nous avons que Coléoptys est arrivé dans le rêve depuis notre monde. Mais nous n'avions guère plus d'informations. Or, il s'avère que j'en ai trouvé de nouvelles.

Lors de mes récents voyages à la recherche d'informations, je suis tombé sur le texte suivant, caché dans l'étal d'un bouquiniste ambulant. Il était contenu dans un vieux carnet, très ancien, visiblement un journal de voyage. Son état était déplorable, au point où son titre et son auteur, ainsi qu'une grande partie de ses pages, étaient soient perdus soit illisibles. Néanmoins, j'ai réussi à en extraire un passage fort intéressant, que voici :

Krosko n’a pas survécu au trajet, sa blessure l’a emporté, et le désert sera son tombeau. C’est ainsi que meurent les pilleurs de tombes : oubliés dans des lieux oubliés. C’est amusant de se rendre compte que ceux qui l’ont tué sont morts depuis peut-être plusieurs siècles … La tombe de Khara’Shar, une légende pour les chercheurs du désert, mais nous l’avons trouvé, ou peut-être nous a t-elle trouvé ? Il fallait étudier les vents du désert, la tombe est à moitié embourbée dans des sables mouvants … Elle n’est visible que pendant une petite heure, ou la porte est dégagée … A minuit, dans le froid du désert … Les pièges sont encore actifs, elle est très bien protégée … Il faut que j’y reparte, je paris que les trésors cachés derrière cette idole en forme de scarabée sont inestimables ...

Ci-joint, le plan pour se rendre aux ruines mentionnées dans cet extrait, visiblement un tombeau situé dans le désert.

Il est fort à parier que le début de l'histoire trouve plusieurs réponses au sein de cet endroit, notamment sur les raisons de la présence de Coléoptys dans le rêve et sur ce qu'il est vraiment. Les scarabs, imputés à l'Akhoul, sont à mon avis liés à Coléoptys même. Akhoul utilisait juste une partie de la corruption du "Dieu scarabée", dont il est dit qu'elle a été atteinte lors de son séjour dans les geôles. Peut être même que... non je divague. Nous avons encore trop peu de données sur le passé. Il serait possiblement intéressant que Sadusga fasse une compilation résumant le passé, la vie et les actions de chacun des conteurs noirs, ce sujet lui ayant jusqu'à présent particulièrement tenu à cœur et disposant de la plupart des informations.


Note:

A l’est, dans l’ancien temps, les classes d’enfants érudits étaient conduites par des nobles : tenir une école devait toujours être fait avec l’aval d’une famille dirigeante ou de la famille royale. Les précepteurs étaient responsables des enfants, et chacun de ces derniers étaient affiliés à une famille noble ...
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Message par Bondoulfe de Keplan Sam 3 Mar - 17:36

Tôt dans la journée, Bondoulfe aura laissé quelques messages et rapports à destination des membres du cercle.

Bonjour à tous,

Alors que je terminais mes pérégrinations de part le monde à la recherche d'informations, faisant une dernière escale à Tarif avant de rentrer à la cave d'Heidel, je suis tombé, non sans surprise, sur l'intégralité du Cercle, présent dans la Croisée. Comme vous avez pu le constater, et comme certains d'entre vous me l'ont fait remarquer avec une certaine aigreur hier soir, j'ai raté visiblement pas mal d'épisodes. Néanmoins, Sadusga a prit le temps et fait l'effort de me faire un résumé des événements récents, aussi me voici un peu plus 'mis à jour'.

J'ai eu quelques retours sur les événements récents (notamment ce déplacement sur Tarif que je ne saisis guère), mais je ne suis guère là pour les commenter. Par contre, je me suis permis de joindre à ce mot mes différentes recherches. Par la suite, je donnerai aussi certaines avancées et théories sur la fractale et le sphinx. Mais cela attendra un prochain rapport.

Après tout, dans ces temps troubles, il est primordial de partager les informations et de les regrouper un tant soit peu.

Bondoulfe.


Les histoires de Khafar

Après avoir ressassé mes souvenirs, il semblerait que Khafar adorait raconter les histoires issues de son livre, les contes noirs. En plus d'adorer celles-ci, il semblait même vivre à travers elles, comme des indices disséminés. Ces histoires étaient en fait très probablement liées à des âmes qui furent jadis extirpées de leur corps par le précepteur, et il exposait ainsi ses meurtres odieux aux oreilles de tous, sous couvert d'une histoire supposant une étrange morale. Je me suis notamment rappelé de quelques unes de ses histoires.

Dans "Rohka et l'oasis", un homme tentait désespérément de faire d'un endroit stérile et vide de tout intérêt pour l'humanité, un paradis sur lequel il veillerait. Il fait alors le sacrifice de se transformer en la créature la plus répugnante qu'il soit, un bousier, pour offrir ce paradis à ses pairs. L'homme n'a de récompense que son travail accomplis, et n'est jamais reconnu pour l'avoir bâtit.

Dans "Le palais d'or", un voyageur se voit offrir une vision de la perfection. Il se fait même enfermer dans ce palais, sa cage étant les exigences d'une princesse tout aussi parfaite que son environnement. L'homme finit par l'enfermer à son tour dans une cage parfaite, dans laquelle elle mourra : ses gardes n'y verront là qu'un tableau sublime et refuseront d'aider la monarque.

Tout les contes jamais racontés par Khafar se finissent ainsi, il n'y a jamais réellement de vainqueur, seulement une morale brutale. Assurément des contes noirs, et à l'origine de ses derniers se situe un décès véritable, une âme menée dans les tréfonds du rêve. Chacun de ces contes est unique.



Le noir parlé et les tablettes de Syndol

Le noir parlé semble être une langue disparue, et même, une langue n'ayant jamais réellement existé. Le noir parlé ne possède pas de vrai pratiquant, c'est une langue semblant être née de nulle part.

J'ai pu rencontrer un historien du nom de Sköljar, de passage à Velia, qui s'en allait pour explorer d'antiques ruines sous marines dans l'océan, en direction d'Haso. Il a analysé brièvement les passages des tablettes et des recherches faites par Ihria et ma personne, et a parlé en ces termes:

"Une langue est l'aboutissement d'un long cheminement, des impasses, des mutations ... Il n'existe pas de langue pré-faite, et même les nourrissons tout frais du ventre de leur mère utilisent des codes déjà inculqués pendant la gestation !

Votre demande est alors un paradoxe, une chimère, une langue sans référence ni histoire ... Ou peut être sans référence dans ce monde. Il existe des histoires d'ermites ou de peuples séculaires qui ont développé leur propre mode de communication.

Ce que vous cherchez ne vient pas de ce monde, ceux qui ont découvert ce langage en garde certainement les traces quelque part, dans un livre ou un compendium, car ils ne l'ont pas inventé, quelque chose l'a apporté ici"


J'ai en effet constaté, en observant le trait d'écriture sur les tablettes, que celui qui les a rédigé avait bel et bien apprit la langue. Ses essais doivent donc résider quelque part. Les tablettes semblent pour leur part composées d'une roche provenant d'une région aride.


Meridah Tossil

Je considère encore et toujours que cette femme, quelques soient ses motivations, utilise des moyens abjects afin d'y arriver. Car sacrifier une âme, c'est une aberration digne des plus grands monstres, et propre à Coléoptys ou Kzarka, entre autres. J'espère d'ailleurs qu'aucun d'entre vous ne désire emprunter son chemin. William a été prit de cours et ne connaissait pas les conséquences de son acte. Mais faire ce rituel infâme en connaissance de cause est proprement inhumain. Ce serait être le même monstre que ceux que nous essayons d'arrêter.

Toujours est-il que j'ai décidé d'enquêter un peu sur Meridah. J'ai pu avoir vent du fait qu'elle avait été accompagnée de Tharsilla, William et Ikhlas dans un lieu maudit à la poursuite de Ya, et cela m'a été confirmé par Sadusga. Elle semble ne pas avoir de volonté de trahisons en tout cas, et semble vous faire confiance, de ce que j'ai pu découvrir. Peut être qu'il reste du bien en cette femme, au milieu de la noirceur de ses actions.

J'ai pu trouver très peu de traces concernant sa lignée, si ce n'est quelques citations de ses ancêtres, qui semblent en grande partie être des femmes. Visiblement, elles étaient souvent considérées comme des folles ou des sorcières asociales. A tel point que la famille s'est recluse et retrouvée isolée dans un manoir, dans les montagnes proche d'Altinova. Peut être que j'irai y faire un tour, qui sait.

D'après ce que m'a raconté Sadusga, Meridah justifierait ses actes par le fait que sa famille est maudite. Visiblement, chaque fille doit tuer sa mère, mais la mère de Meridah se serait sacrifiée seule pour ne pas infliger cet acte à sa fille, qui néanmoins semblait résolue à l'exécuter. Tout cela date de la création du rêve et de la corruption de Ya. La famille Tossil semble penser qu'elle est liée au rêve de mère en fille et maudite à ce destin, ce jusqu'à ce qu'ils aient stoppé Ya. Je ne sais quoi en penser, mais cela me semble surtout une justification plus ou moins tangible. Il est possible de rompre les liens avec le rêve, je l'ai fais après tout, et je pense que dame Kahelyha aussi, son miroir n'étant pas présent dans la fractale. Voilà pour ce que je sais actuellement.


Le fragment de déliement

Je suis récemment repassé au QG de Vigilo, dont je possède la clé et qui me sert de point de chute sécurisé dans la région de Mediah. J'ai notamment rangé les lieux et fait un peu de ménage (j'ai trouvé des araignées que je n'avais encore jamais vu...), rendant les lieux habitables. Cependant, en dégageant le bazar ambiant, j'ai trouvé quelque chose qui nous était passé sous le nez, dissimulé dans un recoin bien planqué (j'ai du gratter une fente du mur, pour vous dire. Je l'ai trouvé en cherchant à faire sortir d'une fissure une de ces saletés d'araignées).

Il s'agit d'un rapport écrit de la main de Delylah Tossil, à propos d'un objet nommé le fragment de déliement. Je vais en joindre l'extrait si après.

Le fragment de déliement

J’ai enfin réussis à prouver son existence : La cristal de déliement. Un fragment d’énergie pure qui provient d’un rituel ancestral. Les composés pour la créer n’existe plus à ce jour, mais il en reste une encore active, cachée au plus profond des archives de l’homme d’ébène.

Son pouvoir est époustouflant, il justifie qu’elle soit aussi bien cachée et protégée : ce pouvoir est capable de rompre tout contrat, tout lien magique théoriquement indestructibles peuvent être ébranlés avec ce fragment.

Peut être qu’avec cette pierre, une fois notre mission accomplie, je pourrais racheter mon âme … Et celles de ma lignée.


J'ai pu trouver avec ce message le dessin suivant :
[ANALYSES] La teneur du rêve, par Bondoulfe de Keplan. Pierre11

Reste à déterminer qui est cet homme d'ébène, et ce qu'il est possible de faire avec un tel cristal. Je suggère de ne pas parler de celui-ci à Meridah pour le moment. Je compte sur votre discrétion. Je partage mes informations à votre destination, et j'espère qu'elles le resteront. Cela m'ennuierait de devoir tronquer ce que je vous rapporte.
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