[Rapport] Recherches sur Apophis
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[Rapport] Recherches sur Apophis
De nombreuses recherches et observations menées ces derniers temps m'ont permis de réunir des informations sur les basilisks dans le but de connaître autant que possible notre adversaire, Apophis.
Même si celui-ci est différent car fruit de l'imagination des conteurs, nous pouvons aisément penser qu'il y existe un grand nombre de similitude dans ses pouvoirs que nous connaissons déjà par exemple la pétrification de Grimo ou l'acide. Il nous est possible d'imaginer qu'il ait aussi pris certaines de leurs faiblesses.
Mediah étant l'endroit où existe la plus grande concentration de basilisks, j'ai demandé à mon contact sur place à Altinova de trouver quelques renseignements, et que je le rejoindrai pour quelques observations. De mon coté j'ai recherché ce que nous pouvions avoir dans la cave, les bibliothèques de la ville ainsi que les archives militaires de Serendia pouvant faire état de quelques rapports.
Origine :
Il semble avéré que les basilisks ne sont pas des animaux ou une espèce reptilienne quelconque mais bien des humains qui auraient muté pour devenir une espèce considérée comme supérieure à notre race. Plus puissante, plus rapide, aux sens plus affûtés.
Qualités, Capacités et armement :
Les yeux, ils ont la capacité de pétrifier une créature. Suite à un processus lent, ces créatures deviennent des statues de pierres immortelles, des gardiens au service du basilisk. Une fois le processus total, il n'existerait pas de remèdes ou de solutions. Cependant tant que le processus n'est pas terminé il semblerait qu'il soit possible de l'inverser. Je laisse à Sadusga le soin de détailler plus précisément cela.
Les crocs, venimeux c'est un poison moins virulent que chez la plupart des reptiles, moins foudroyant mais mortel. Des antipoisons sont à prévoir d'urgence.
Les jets d'acides. Car oui ça crache de l'acide comme si le reste ne suffisait pas. Un acide concentré, et mortel. Je cherche encore un moyen de contrer ce problème-là, sans succès pour l'heure.
Protection naturelle et force brute : Ils sont naturellement extrêmement bien protégés. Une chitine épaisse ne laissant que peu de faiblesse à l'inverse de notre peau humaine ou elfique. Les armes conventionnelles ne servent à rien. Oublions le fer et l'acier standard. Cependant le vanadium a eu des effets très satisfaisant.
Armes et armures : Les basilisks utilisent un métal rare, un métal d'eau appelé la Stibine. C'est un métal réceptacle, extrêmement solide et maniable qui a la particularité aussi de se charger en énergie sombre, la plupart du temps. Chez eux ce pouvoir se manifeste par une augmentation de leur hargne, de leur puissance et de leur force... chez nous par une soif de sang, de chasse, d'envie de meurtre et de bouffer des morceaux humains...
Selon Sadusga, certains basilisks parviennent à voir à travers le métal et donc le casque. Cependant elle ne pense pas qu'Apohis sera armé.
Points faibles :
Les yeux. La chose à attaquer en priorité. Déjà pour la pétrification mais aussi car en bon traqueur, le basilisk a tous ses sens très développés. L’ouïe est aiguisée, la vue est légèrement supérieure à la nôtre. Sans être nyctalope, ils voient de façon satisfaisante. L'odeur également. Concernant les basilisk, ayant beaucoup d'humains comme captifs ou serviteurs ils se servent peu de ce sens, celui-ci étant habitué. Apophis étant le fruit de la création des conteurs, je doute qu'il ait également cette habitude. Ils sont également extrêmement attirés par l'odeur du sang. Un blessé attirera l'attention du basilisk bien plus que quelqu'un qui ne l'est pas. Si les yeux sont couverts, la nécessite de faire sauter le casque sera indispensable.
Le venin. Transmis lors de morsures par les crocs, j'ai constaté qu'ils traversaient aisément le cuir même le plus épais. Il est fort à parier qu'Apophis n'aura aucun mal à avoir au moins autant de puissance.
La stibine : Bien qu'on ne sache pas encore si Apophis est équipé de ce type d'arme ou d'armures, il est important de prévoir le coup. La stibine est un métal d'eau et comme toujours, cela répond à son élément opposé le feu. Ce métal est donc extrêmement fragile contre le feu. Je suis en train de prévoir une importante quantité de flasque d'huile que nous pourrons embraser avec par exemple les flèches de Tezca.
Les basilisks initialement sont donc des humains qui auraient muté pour devenir une sorte de race mutante, hybride. Ils restent cependant humanoïdes, et de ce fait nous supposons que le cœur de ces créatures se situe plus ou moins au même endroit que pour nous. Là encore on parle d'une créature de base basilisk mais créée par la magie onirique. Il existe donc potentiellement des distinctions.
Les basilisks enfin sont de très mauvais grimpeurs. Ils n'escaladent pas, cette information nous a d'ailleurs sauvé la vie, puis qu'après avoir tué celui qui voulant s'en prendre à Isser, nous sommes parvenus à fuir en montant dans les rochers. Ils n'ont même pas essayé de nous poursuivre.
L'attaque à distance reste donc la meilleure stratégie, de préférence en hauteur sur un endroit difficile d'accès, en commençant par attaquer les yeux, il ne lui restera plus que comme seule arme connue les jets d'acides, ceux-ci devenant nettement moins dangereux une fois qu'il ne nous voit plus pour nous viser. Il nous faudra donc du feu et des armes en vanadium.
Je vais commencer à faire des têtes de flèche en vanadium pour Tezca qui sera probablement notre meilleur atout pour les yeux d'Apophis sur cette mission
Croyances, magies et rituels :
Les basilisks sont polythéistes, mais parmi tous les dieux il en est un qui prédomine, le dieu de la chasse et de la traque, Apophis. Apophis est une idole de puissance et de ruse. Suite à une conversation intéressante avec Sadusga, il est à pensé que l'Apophis que nous recherchons a été créé sur la base du dieu des basilisks mais que ceux-ci considéreraient cette création comme une aberration, un acte blasphématoire, une hérésie.
Concernant la magie, celle-ci est stockée par la stibine via les armes et les armures, mais également des statues, des idoles dans leurs temples. Il faut s'en méfier, celle-ci provoque une sorte de fascination. Si les amulettes que j'avais, permettent de contrer cet effet à l'évidence, j'ai dû en coller une à Isser pour le réveiller de ses rêves de richesse à la revente de cette statue.
Concernant les rituels, j'en ai retrouvé trois. Je cherchais spécifiquement quelque chose pouvant inverser les effets de la pétrification.
Le rituel qui permet à l'espèce d'enfermer une âme dans un corps à l'agonie pour prolonger la souffrance de la personne et en faire une marionnette figée dans la pierre, combattant pour eux. Les marionnettes ainsi créées sont dans une agonie permanente et semblent vouloir de toute leur âme être libérée. Ils seraient, aussi, immunisés aux esprits noirs. IL est dit aussi qu'en inversant le processus, il est possible de créer un «repoussoir» à esprit, ce qui entraîne l'expulsion de l'âme enfermée dans le corps et sa libération. La protection face aux esprits noirs, elle, est devenue caduque après cette inversion mais il n'existe pas d'esprit noir prenant possession de corps mort ou pétrifié, jusqu'à présent tout du moins.
Le rituel au sujet des tablettes d'argile. Aucun symbole n'avait pu être récupéré dans ce rapport, et l'interrogation reste complète. Mais les Basilisks prennent soin de ne pas en abuser. Aucune certitude de l'utilité véritable sur un être humain. Aucun essai n'a été réalisé. Il semblerait que nous rejoignons ici les tablettes d'ardoises de Sadusga, je suppose.
Rituel de «vision». En sacrifiant un cobra Corgo, dans les environs, pour son venin, les Basilisks les plus chevronnés en magie sont capables d'avoir de véritables visions, qui leur servent pour échafauder les pires plans possibles. Il est néanmoins variable d'effets. Plusieurs tests ont été réalisés : le premier test fut un rêve commun. Le second a mené directement l'esprit des testeurs sur place, en forme de reptile, lézard s'il faut citer le genre du reptile. Mais le rituel n'est pas stable : il n'a duré au mieux que quelques instants. Le processus est le même : rituel, sacrifice et venin de Basilisk en tant que catalyseur. Un des testeurs a émis l'hypothèse que nous n'en avons pas assez pour créer un effet stable.
J'imagine là qu'il s'agit du rituel utilisé par Sadusga pour vous faire devenir des serpents nous ayant permis de localiser les enfants.
Écritures, symboliques et ouvrages :
Il n'existe semble-t-il aucun manuel ou ouvrage de traduction de l'alphabet basilisk. Ce n'est même pas a proprement parlé une écriture, mais une sorte de langage écrit symbolique qu'ils gravent à même la roche ou les armes.
Au niveau de la symbolique l'un d'eux revient presque partout, celui en annexe à ce rapport.
Il est un symbole de puissance. C'est un symbole fort chez les Basilisk. Ils l'utilisent bien souvent, notamment pour leur traque. Pas de magie a proprement parlée. Le temple des Basilisk en est recouvert. Certains disent que c'est tout de même une rune qui garderait l'énergie malsaine des Basilisks, et serait une source de puissance quand eux-même en manque. Il se retrouve sur chacune de leurs armes.
À l'aide de parchemins et de charbon j'ai pu relever un certain nombre de ces gravures que j'ai ramené à la Cave. Sadusga en a traduit une partie mais les textes étaient bien entendu incomplets. Ça parlait des rituels, du temple et autres choses du genre. Selon elle, rien d'exploitable, mais je la laisserai préciser cette partie-là.
L'écologiste Pitor : Écologiste d'origine medhienne il a écrit quelques ouvrages sur les basilisk dont un qui fait référence dans ce domaine « Histoire des Basilisks». Il reprend la théorie que les basilisks soient d'anciens hommes, les religions polythéistes.
Il fait état d'un homme dont on ne connaît pas le nom, ayant vécu il y a environ une centaine d'années et étant devenu une légende dans le sujet. Il était immunisé aux pouvoirs des basilisks, naturellement, qui en aurait tué de nombreux, devenant ainsi le seul humain, qui soit réellement craint par les basilisks. Ce livre aurait été décrié par un confrère Serendien :
« C'est intéressant de voir comment le confrère Médhien a traité le sujet, mais il est clair que son travail n'est que peu scientifique. Il se base sur quelques légendes d'un homme ayant réussi à vaincre les Basilisks en nombre, dans un combat silencieux et impressionnant. Ou plusieurs combats. Le manque de noms, de date historique et de faits réels me fait m'interroger sur la véracité de ce livre. Je pense plutôt qu'il a voulu prévenir les voyageurs et autres habitants de son pays d'éviter le coin, car une chose est sûre : le Basilisk reste le traqueur le plus impitoyable et le moins connu de ces contrées. »
Faits intéressants :
Rapport numéro 1 :
Un rapport fait état d'un groupe dont la vie aurait été la vie sauve grâce à un «beau parleur»
Le beau parleur du groupe aurait réussi à sauver tout le monde en... parlant.
«L'individu dessiné ci-dessus nous prenait pour des fourmis à écraser. Mais notre beau parleur s'est mis à lui poser des questions sur lui-même. Si aucun de nous, à présent, n'a les souvenirs nécessaires pour résumé ce qui a été dit, il a été très net que l'individu serpentin a baissé les armes et s'est mis à parler. Son accent serpentin était difficile à supporter pour certains d'entre nous mais notre beau parleur a réussi à réduire l'attaque en un bavardage qui a peut-être contenté notre traqueur. Et au moment où il est venu le temps pour nous de partir, il a réussi, je ne sais comment, à le convaincre que nous chasser ne lui apporterait rien. L'individu a rit et nous a laissés partir, ou plutôt, a fait demi-tour sans rien répondre. Nous n'avons pas demandé notre reste et avons filé. Encore aujourd'hui, je ne sais pas comment nous avons fait pour survivre à cette attaque de Basilisk. Enfin... «Attaque»...»
Alors j'ai testé cette technique, ça marche moyen. Le plus important dans ce cas-là c'est qu'ils aient déjà mangé. Faute de quoi, il ne vous voit que comme leur prochain repas. Ce n'est pas le seul rapport qui fait état d'un gars qui a survécu, parce que le basilisk n'avait plus faim. Outre cela la discussion a été des plus étranges. Il voulait me faire bouffer un foie humain – car ça l'amusait de voir un humain manger un de ses congénères - suite à quoi il répondrait à mes questions sur la forge basilisk et autres.
Par ruse et faisant semblant en le glissant dans ma manche, je suis parvenu à lui faire croire que je l'avais avalé. Et il m'a répondu, car en fait je l'avais distrait, et une fois les réponses données il m'a juste dit de dégager, comme si je ne présentais plus d’intérêt pour lui.
Rapport numéro 2 : Archive militaire de Serendia
« Le carnage était réel. Les Basilisks attaquaient dans relâche le sergent qui m'avait donné l'ordre de fuir. Il a été mordu, tant de fois, qu'il était méconnaissable par la suite. Sur notre escouade de six (6) soldats, seul moi est survécu. Le Sergent est mort, sur le coup, ainsi que le sous-sergent. Les trois autres, je les voyais encore combattre quand j'ai couru de toutes mes jambes. Ils m'ont pas suivi. Ils m'ont pas suivi, ces enfoirés de serpents. Je suis sûr que cet enfoiré de reptile qui s'occupait de ma meilleure amie l'a enfermée. Ils aiment faire ça. Si je m'écoutais, si je m'écoutais ! Mais le sergent était plus fort que moi. Et il s'est fait dévoré tout cru. On m'a dit avoir retrouvé trois (3) armures sur place. L'en manque deux (2) donc. Dont ma meilleure amie. Personne ne me croit, mais j'vous dis. Elle est encore là-bas. Elle est encore là-bas.
Ils avaient des armes bizarres. Des armes chargées d'énergie sombre. Lance, épée, dague... les métaux étaient les mêmes. J'suis pas un spécialiste, mais l'acier n'est pas suffisamment résistant en face de ça. Mais j'en ai rien à foutre. Je veux retrouver ma putain de meilleure amie !»
La suite a été écrite par quelqu'un d'autre
« Suite du rapport du soldat Sullivan, suite à une crise d'hystérie. Les Basislisks ont décimé toute l'escouade. L'espoir d'avoir des survivants est proche de Zéro (0). L'existence d'une forge Basilisk a été révélée, mais les informations sont bien trop peu nombreuses. Ce dossier sera classé, et davantage d'informations seront recherchées si jamais d'autres cas d'attaque de Basilisk se représentent. »
Rapport numéro 3 : Scientifiques de Medhia et étude comportementale.
Des scientifiques ont analysé les éventuels rapports possibles avec les Basilisks et sont formels : les Basilisks sont sociaux mais bien trop arrogants pour une relation durable, amitié ou autres, avec un humain. Un seul cas de coopération a pu être noté dans l'histoire, mais cela a mal terminé pour les deux basilisks et les deux humains qui s'étaient alliés par la force des choses à une créature mutante un peu plus au nord des terres Basilisk. Cependant, la créature aurait été blessée à mort, et c'est ainsi que le tout fut découvert, des jours plus tard, par une patrouille de reconnaissance. Les humains et Basilisks sont morts des coups de la créature. Aucun rapport n'explique comment une telle chose a pu arriver.
Rapport numéro 4 : Armée d'Altinova :
Une escouade mercenaire aurait été envoyée chez les basilisks pour procéder à un sauvetage d'humains captifs qu'on entendrait hurler loin autour de leur repère.
La seule réponse envoyée à altinova fût la tête d'un sergent sur un plateau, au sens littéral en guise d'avertissement.
Les rapports d'incidents sont légion à Altinova, concernant les Basilisk. Neuf fois sur dix, les rapports concernent des gens disparus, des soldats entièrement mangés, ou morts.
Rapport numéro 5 : Rapports et informations diverses d'Altinova :
Un homme a vu un Basilisk tuer un aventurier plus loin devant lui. La peur le paralysait et il n'a rien pu faire. Mais après avoir vu le Basilisk se repaître de son repas, il a vu la créature l'observer et lui faire un grand sourire. Il lui aurait dit quelque chose avant de partir. L'homme, devenu féru des Basilisks, assure qu'il est possible de s'en sortir plus efficacement si le Basilisk n'a pas faim.
Une épée de facture basilisk a été retrouvée au marché noir d'Altinova. Elle a été revendue à prix d'or et a plusieurs fois changé de main depuis, sa trace a été perdue, mais c'est à ce moment-là qu'on a su que le métal la composant était de la stibine. Il s'avère après discussion avec Sadusga, que c'est elle qui a revendu cette arme, et qu'elle était totalement déchargée de toute magie.
Uther Ezeil- Messages : 143
Date d'inscription : 06/04/2017
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